Ce livre (
Le nouveau livre de cuisine pour les poètes pauvres, publié en 1966 et 1979) dont le titre m'a toujours plu m'a été offert par ma mère
lorsque j'étais étudiante et habitais seule.
L'introduction de l'auteur explique que son livre s'adresse, bien sûr, à tous ceux qui, comme les poètes, sont parfois sans le sou : les jeunes mariés, étudiants, musiciens avec des mélodies peu connues, peintres aux peintures invendues, romanciers au milieu d'un roman, retraités avec petites pensions, et ceux qui n'aiment travailler qu'à l'occasion... :fleur:
J'ai emporté ce livre avec moi pour un séjour en Irlande, et voici l'une des recettes m'a suivie au long des années.
Il s'agit de SANTAYANA'S GARLIC SOUP (une soupe à l'ail), recommandée en hiver quand les pauvres poètes n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent
:
Pour deux personnesFaire chauffer huit gousses d'ail coupées en lamelles dans deux cuillères à soupe d'huile d'olive tout doucement jusqu'à ce que l'ail devienne doré. Ajouter un litre d'eau et un cube de bouillon de boeuf. Poser un couvercle sur la casserole et laisser mijoter une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, faire frire deux tranches de pain dans deux cuillères à soupe d'huile, puis les poser au fond de deux bols et saupoudrer de parmesan rapé. Puis faire pocher quatre oeufs dans la soupe. Dès qu'ils sont prêts, en déposer deux dans chaque bol, et verser la soupe par-dessus. Quelques feuilles de persil pour décorer.
Très bon, et revigorant par temps froid.
Petit truc : mieux vaut pocher les oeufs un par un en se servant d'une louche remplie de soupe dans laquelle on casse l'oeuf. On contient ainsi le blanc d'oeuf le temps qu'il cuise et il s'effiloche moins que lorsqu'il est cassé directement dans la casserole.