de Wong Kar-Wai.
Attendu au tournant depuis 2046 sans doute.
Un film avec acteurs américains, à mi-chemin entre l'intimiste et le road movie.
Je ne suis jamais entrée dans le film. Le vécu des personnages ne m'intéressait pas.
On ne peut pas dire que j'ai été déçue, parce que je me suis attachée à l'aspect formel du film, son esthétique, plus qu'à son contenu. On retrouve l'amour du réalisateur pour les intérieurs filmés comme on filme un être aimé, les couleurs nocturnes, les détails pris sur le vif d'une rue la nuit, rames de trains ou de métros qui passent rapidement, comme fendant le ciel de leur lignes obliques.
Bonne BO, dans l'air du temps, avec parfois des mélodies qui rappellent d'autres de ses films.
Après avoir vu cet après-midi "Nos années sauvages", le premier film de ce réalisateur, j'ai mesuré le chemin parcouru.
Tourne-t-il en rond ?
A ses Blueberry nights manquait singulièrement, ainsi qu'Alice me l'a fait remarquer, la musique de la langue chinoise, la patine d'une image moins parfaite.