Jeu : les écrivains ont un visage

Bravo Parmigiano et bravo Bama.

Voici le portrait en pied où figure la signature de Van Dongen qui réalisa, en 1921, cette "oeuvre décriée pour son réalisme sévère".

A Bama l'honneur.
Si j'ai dénié l'idée que ce put être Anatole France, bien que j'ai exploré cette voie, c'est parce que, connaissant assez bien cet auteur dontj'aime bien les livres, je connaissais son visage avec une barbe plus fournie et surtout sans lunettes. J'ai quand même été voir mais n'ai pas trouvé ce magnifique portrait.
Pour tout dire, je me suis alors demandé si l'allusion à un auteur "Français" ne renvoyait pas à Jules Clarétie, administrateur de la Comédie française au tournant du siècle mais il n'avait vraiment pas cette tête.

Non, Parmigiano, c'est à TOI de mettre un autre écrivain. C'est toi qui a trouvé l'essentiel, j'ai simplement affiné la recherche...tu aurais découvert le peintre aussi. :fleur:

Pourrait-on savoir, chère Miss Prune, où se trouve ce magnifique portrait si peu typique de Van Dongen? :cuore: :cuore: :cuore:

bama a écrit:

Pourrait-on savoir, chère Miss Prune, où se trouve ce magnifique portrait si peu typique de Van Dongen? :cuore: :cuore: :cuore:

Hélas, on ne peut pas sans doute pas l'admirer car il appartient, si mes sources sont exactes, à une collection particulière...
Au cours de mes recherches pour le forum, je suis tombée sur un site dédié à Kees Van Dongen (www.chez.com/alanek/). Dans la rubrique intitulée "Ses oeuvres", tous ses tableaux sont répertoriés par ordre chronologique. On y indique, autant que possible, le titre, la date, le type de tableau (huile sur toile, par ex.), le format et le lieu. La dernière mise à jour remonte à févier 1999 et, à l'époque, ce portrait d'Anatole France faisait donc partie d'une collection particulière. :frown:

Merci Bama mais je trouve injuste l'honneur que tu me fais.
Ma proposition :


Désolé. Je l'ai vue plus grande là où je l'ai piquée mais je n'arrive à charger que ce format. Dommage car elle est belle.

Clin d'oeil à Parmigiano avec ce tableau qui me fait penser à celui que nous devons trouver :hihi: :hihi: :hihi:

Il y manque de belles bacchantes; C'est quoi çà?

Nietzsche ?

Nein

Les moustaches surtout et l'environnement d'intellectuel font penser à Mallarmé, mais ... il n'était pas le seul de son temps à porter, comment tu dis ... des bacchantes?

C'était un ami de Mallarmé. Comme on le voit sur ce tableau (du même); c'était aussi un ami de la famille (Il est en rouge).

On dirait ici une réunion des Mardistes (il y a la table) mais je ne vois pas qui est l'écrivain, Paul Valéry? Je ne trouve pas les peintures...

Ce ne sont pas les mardistes. L'Oncle André est un bon indice pour poursuivre la recherche. :innocent:

Bravo Parmigiano pour ce portrait introuvable .. :confused:
je pense à Pierre Louys puisque c'est lui qui présenta Gide à Mallarmé et qu'il a un belle moustache !
mais je ne trouve pas les portraits!

ce n'est pas non plus Pierre Louÿs. :moralisateur:
Mais l'Oncle André peut également aider à trouver le peintre. :confused:
Là, vraiment, j'en dit trop!

J'ai du cherché par "pointillisme" pour trouver LA LECTURE (1903) par Theo van Rysselberghe, et puis par La Lecture je suis arrivée à EMILE VERHAEREN, l'écrivain en question, dont le portrait par Théo van Rysselberghe se trouve au Musée d'Orsay :fleur:

J'avoue je n'ai pas pensé retrouver Théo de nouveau :fou: :fou:

Bravo Bama
Oui, c'estbien Emile Verhaeren, souvent portraituré par son ami Théo Van Rysselberghe.
In cernier portrait du même par le même:


A toi

Je félicite vivement Bama.

J'avais pensé à Paul Valéry aussi, mais non. J'ai cherché également à "pointillisme" en étant moins chanceuse ou moins persévérante... Je me suis creusé les méninges avec tous ces indices et comme je commençais à devenir chèvre j'avais hâte que quelqu'un donne la réponse. Ouf ! je vais pouvoir dormir tranquille... jusqu'à la prochaine énigme.

Un visage de poète

en hommage

Je dirais, en sachant que ce n'est pas cela, Yves Saint-Laurent, parce que ce portrait lui ressemble et que c'était un poête de la Haute Couture.
J'ai souvenir d'une exposition qui lui était consacrée il y a une dizaine d'années au musée des Arts décoratifs. La promenade parmi toutes ces robes était un pur enchantement visuel.
Chapeau l'artiste!

Non; ce n'est pas Yves Saint-Laurent, bien que c'est vrai, il était un poète, lui aussi. Celui du portrait était un poète de notre temps et comme Yves Saint-Laurent, il a contribué à ce que nous voyons autrement ce qui nous entoure au quotidien. :fleur:

Le poète et le peintre étaient amis, de la nouvelle école outre atlantique

Le peintre vit toujours. :caramb'art:

si demain à minuit personne n'a trouvé ,je répondrai car j'ai reconnu
ce poète américain que j'ai vu ,de mes yeux vu, manger des huitres en Bretagne :rires: :rires:
Allez ,bonne nuit

:rires: :rires: :rires:

J'aime les défis.
Il s'agit de Kenneth Koch par Alex Katz.
J'avoue ne connaître ni l'un ni l'autre :zen: et attends avec impatience les explications de ces dames. J'ai trouvé parce que, au hasard de mes pérégrinations, je suis tombé sur un portrait de Ted Berrigan :moralisateur: par Alex Katz. La forme des lunettes a failli m'induire en erreur.

id est :

ah, on ne peut que te féliciter, Parmigiano devant le defi de Sardine :rires: :rires:

Effectivement c'est Kenneth Koch poète américain du "New York School", ami de John Ashbery, qui a connu Frank O'Hara, bien entendu. Et aussi Ted Berrigan. Kenneth était un ami de mon associé et moi et nous avons chacun fait des livres d'artistes avec lui. Parler de sa poésie est difficile, sauf pour dire que c'était résolument contemporaine; il trouvait que l'humour faisait parti de la vie et donc de la poésie. Si cela t'intéresse, tu trouveras beaucoup sur lui sur le web, aussi bien en anglais qu'en français. Il était un fervent francophile et francophone.
Ici je mets une page d'un livre que nous avons fait ensemble :Présent but not here où il se lamente que la poésie romantique était une tentation qui lui a echappé :

Kenneth est mort d'une leucémie il y a 6 ans déjà mais il nous semble toujours présent.



J'essaie de mettre aussi une page d'un livre que Bertrand a fait avec Kenneth: Letters